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Presepio 2020

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Articolo 475

Quest’anno ho sentito un grandissimo desiderio di “rispolverare” il vecchio presepio di casa ed il suo montaggio è stato un autentico viaggio di evasione. Il mio “pensiero felice” era di farlo per Camilla. Ma prima di passare alle foto vi racconto come è nato. Fin da bambino ho sempre avuto il “compito” di allestire il presepio. Nella vecchia casa dei nonni paterni, dove ho abitato, esistevano molte statuine di gesso, superstiti di molteplici presepi appartenuti a zie, zii e avi lontani. Gesù Bambino era l’unico a non avere “rivali” nel presepio, per il resto c’era posto per tutti : 3 Marie, 3 San Giuseppe, almeno 6 Re Magi, buoi e asinelli di tutte le misure, angeli, pastorelle e pastori in gran quantità e un vero gregge di pecore, molte delle quali senza 1, 2 o 3 zampe. Innamorato di queste statuine, testimonianze di antichi affetti, dopo che mi sono sposato le ho ereditate ma non sapevo cosa fare per valorizzarle. Alla fine degli anni ’80 ho visitato alcune esposizioni di presepi all’Arena di Verona e mi hanno colpito particolarmente quelli ambientati in montagna. Nel 1990 ho costruito 11 casette a misura di statuina, utilizzando l’ardesia ligure per i tetti, piccoli sassi grigi per i muri esterni, incollati uno ad uno su una struttura di cartone grosso, argilla verde per la “malta”, pezzetti di vecchio legno per porte e finestre e vecchi pizzi per le tende. In seguito, nel 1995 ho costruito una chiesa, che non è stato il frutto della mia fantasia, ma il desiderio di riprodurre la Kirche San Gian di Celerina, antica chiesa con un campanile gotico ed uno romanico che ho potuto ammirare nel 1988 in occasione di un viaggio in Svizzera a Saint Moritz nella Valle Engadina. Infine, per il Natale del 1996, invitato dalla parrocchia ad installare il presepio in chiesa, con ruscello e laghetto veri, mi sono divertito a costruire un orto con la staccionata, un pagliaio, un recinto per le galline, un capitello, due fontane, scale in legno, ponticelli, fascine di paglia e cataste di legna per riempire il grande spazio messo a disposizione. (In quell’occasione ogni bambino ha donato una statuina e tutti si sono sentiti felicemente coinvolti). A tutt’oggi le pietre ed i rami che fungono da alberi sono quelli originali del 1990. Malgrado i cambiamenti personali dovuti all’età e agli eventi che ci circondano, quando mi trovo davanti ad un presepio sento immutati la leggerezza, pace e serenità di quando ero bambino.





Article 475

Crèque 2020

Cette année, j’ai ressenti une grande envie de “épousseter de nouveau” l’ancienne crèque de la maison et son assemblage était une authentique évasion. Ma “pensée heureuse” était de le faire pour Camilla. Mais avant de passer aux photos, je vais vous dire comment il est né. Depuis que j’était enfant, j’ai toujours eu la “tâche” d’installer la crèque. Dans l’ancienne maison de mes grands-parents paternels, où j’habitais, il y avait de nombreuses statuettes en plâtre, survivants de nombreuses crèques ayant appartenu à des tantes, oncles et ancêtres éloignés. L’enfant Jésus était le seul à n’avoir pas de “rivaux” dans la crèque, pour le reste il y avait de la place pour tout le monde : 3 Maries, 3 Saint Joseph, au moins 6 Mages, des bœuf et des ânes de toutes tailles, des anges, des bergères et des bergers en grande quantité et un vrai troupeau de moutons, beaucoup d’entre eux sans 1, 2 ou 3 pattes. Amoureux de ces statuettes, témoignages d’affections anciennes, après mon mariage j’en ai hérité mais je ne savais pas quoi faire pour les mettre en valeur. A la fin des années 80, j’ai visité des expositions de crèques à l’Arène de Vérone et celles qui se déroulent dans les montagnes m’ont particulièrement frappé. En 1990 j’ai construit 11 maisons de la taille des statuettes, en utilisant de l’ardoise ligurienne pour les toits, de petites pierres grises pour les murs extérieurs, collées une à une sur une structure en carton épais, de l’argile verte pour le “mortier”, des morceaux de vieux bois pour portes et fenêtres et dentelles anciennes pour les rideaux. Plus tard, en 1995, j’ai construit une église, qui n’était pas le fruit de mon imagination, mais le dèsir de reproduire la Kirche San Gian de Celerina, une ancienne église avec un clocher gothique et un clocher roman que j’ai pu admirer en 1988 à l’occasion d’un voyage en Suisse à Saint Moritz dans la vallée de l’Engadine. Enfin, pour Noël 1996, invité par la paroisse à installer la crèque dans l’église, avec un vrai ruisseau et un petit lac, j’ai eu le grand divertissement de construire un potager avec une clôture, une meule de paille, un enceinte pour les poules, un petit autel, deux fontaines, des escaliers en bois, des petits ponts, des fagots de paille et des piles des bois pour remplir le grand espace mis à disposition. (A cette occasion, chaque enfant a donné une statuette et tous se sont sentis heureusement impliques). A ce jour, les pierres et les branches qui font function d’arbres sont celles d’origine de 1990. Malgré les changements personnels dus à l’âge et aux événements qui nous entourent, lorsque je me retrouve devant une crèque, je ressens une légèreté, une paix et une sérénité inchangées de quand j’étais petit.



Foto condivise di Leo e mie. – Photos partagés de Leo et moi.

La notte scende sul villaggio della Natività.

La nuit tombe sur le village de la Nativité.





La chiesa al centro del villaggio.

L’église au centre du village.





… il villaggio … di qua … – … le village … par ici …




… ed il villaggio … di là … – … et le village … au-delà …





L’alba è arrivata, la chiesa si illumina … – L’aube est venue, l’église s’illumine …




… il villaggio si risveglia qua e là e prende vita.

… le village se réveille ici et là et prend vie.





Il piccolo lago ghiacciato sotto la chiesa ed il bosco. La piccola penisola mi ricorda Mont Saint Michel …

Le petit lac gelé sous l’église et la forêt. La petite presqu’île me rappelle le Mont Saint Michel …





Gli angeli dell’aria e della terra. – Les anges de l’air et de la terre.





Il capitello con il grande albero millenario. – Le petit autel avec le grand arbre millénaire.





Il piccolo bosco dove le pecore cercano un sicuro e caldo riparo.

Le petit bois où les moutons cherchent un abri sûr et chaleureux.





L’ orticello del villaggio. – Le petit potager du village.





Il buon pastore davanti al pagliaio. – Le bon berger devant la meule de paille.





Tra le case e le viuzze del villaggio …

Entre les maisons et les petites rues du village …





… la Natività … – … la Nativité …

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